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274 éléments trouvés pour «  »

  • Coup de projecteur : quand les grands chefs se convertissent à la vente à emporter

    En cette période de deuxième confinement, de nombreux grands chefs se sont convertis à la vente à emporter. Une magnifique réaction qui n’est guère surprenante. Après tout, ils sont habitués depuis leur plus jeune âge à travailler plus que les autres, à se battre quotidiennement pour l'excellence et à se renouveler sans cesse. Ainsi voit-on fleurir dans toute la France des initiatives enthousiasmantes : restaurants transformés en boutique, drive-in, food trucks et évidemment plats à emporter ou faire livrer. Coup de projecteur et coup de chapeau à ces initiatives qui ont le double avantage de leur permettre de continuer à régaler leurs fidèles clients pendant cette période mais aussi de faire découvrir la vraie bonne cuisine à ceux qui n’avaient peut-être jamais franchi jusqu’alors la porte de ces restaurants gastronomiques. Mes deux coups de projecteur parmi tant d'autres : - Les hamburgers d’Hélène Darroze disponibles à Paris à emporter ou à livrer (via Deliveroo). Exemples : Burger Joia 15 €, Burger Artzaina 18 €, Burger Pantxoa (avec foie gras) 26 €. - Le food truck Michel d’Alexandre Mazzia à Marseille. Installé à l’angle de la rue Paradis et du Prado Plage. Exemples : le « Croq-Mazz » 12€; le Menu 21€; du mardi au samedi de 11h30 à 14h30.

  • Pászka gombóc, les boulettes hongroises de pain azyme

    Les boulettes de pain azyme (boulettes se dit gombóc en hongrois, prononcer "gômmbotss" et pain azyme se dit pászka ou macesz, prononcer "pasko" et "màtssèss), garnissent souvent les soupes hongroises de légumes ou de viandes et les bouillons. Il n'y a pas plus simple à faire ni plus économique ! Maman servait le bouillon d'un pot-au-feu avec ces boulettes en entrée, avant le pot-au-feu lui-même en plat de résistance. Aujourd'hui les repas sont heureusement un peu moins copieux, je conseille donc plutôt de cuisiner et déguster un pot-au-feu, comme ma recette inspirée de Thierry Marx, et de servir le lendemain le bon bouillon restant avec ces fameuses boulettes, comme plat unique de déjeuner, un jour d'automne pluvieux ou d'hiver froid par exemple. Ingrédients pour 2 à 3 personnes 125 g de pain azyme 2 œufs 2 cs d'eau 1 cs d'huile neutre (de la graisse d'oie dans la recette originale) sel, poivre Progression Mixer finement le pain azyme, puis y ajouter les deux œufs, le sel, le poivre et la cuillère à soupe d'huile. Mélanger du bout des doigts puis ajouter environ 2 cs d'eau, le but étant d'obtenir une boule de pâte ferme mais pas trop dure. La filmer et la laisser reposer au minimum 30 minutes au frigo. Elle peut être faite la veille. Au moment de préparer le repas, façonner avec les mains humides des petites boules de la forme d'une noix. Faire cuire ces boulettes dans une casserole d'eau salée bouillante, pendant environ 30 minutes. Les boulettes vont gonfler et remonter en surface. Dernière étape: au moment de servir, une fois la soupe ou le bouillon réchauffé, y ajouter les boulettes et laisser encore frémir une dizaine de minutes. C'est prêt ! Et s'il en reste, ça se réchauffe très bien, directement dans la soupe. Papa adorait accompagner cette soupe de radis noir coupé en très fines lamelles, servi sur une assiette à part. Mon conseil On peut cuire directement les pászka gombóc dans la soupe, mais je ne le recommande pas car cela troublera l'aspect du bouillon. Les gombóc peuvent se déguster comme unique garniture du bouillon ou être ajoutés à d'autres. Par exemple dans une soupe de poulet hùsleves, c'est délicieux.

  • Filet de bar sur lit de ratatouille

    Recette estivale par excellence, légère, colorée et délicieuse. Ma ratatouille est à mi-chemin entre une ratatouille classique où on précuit chaque légume puis « on touille », et le tian qui alterne les légumes crus, sans les mélanger, avant cuisson directement au four. Elle se marie à merveille avec un filet de poisson grillé : ici du bar, cuit presqu’à l’unilatérale. Ingrédients pour 2 personnes Un joli bar de ligne (ici un loup de Méditerranée) Un filet d’huile d’olive sel, poivre/piment d’Espelette Pour la ratatouille 1 bel oignon 1 poivron rouge 3 courgettes moyennes 2 à 3 aubergines (en fonction de la taille) 6 tomates grappe ou type olivette 3 gousses d’ail (frais de préférence en saison, sinon dégermées) sel, piment d’Espelette 1 cs d’huile d’olive pour chaque légume Thym, laurier, romarin, (à l’envi mais facultatif) Progression Commencer par la ratatouille. Peler l’oignon et les gousses d’ail. Laver, sécher les aubergines et les courgettes, n’éplucher que les aubergines. Faire de même avec le poivron. Il s’épluche très facilement avec un économe spécial peau fine dont la lame est dentelée. Découper tous les légumes en cubes d’environ 1 cm. Dans une poêle, faire revenir successivement chaque légume en commençant par les oignons puis le poivron. Continuer avec les courgettes et enfin les aubergines. Mettre à chaque fois 1 cs d’huile d’olive et saler les légumes dès le début afin qu’ils rendent leur eau. Emonder les tomates, c’est-à-dire les éplucher en les ébouillantant 30 secondes. Les mettre ensuite dans de l’eau glacée; la peau s’enlèvera alors en un tour de main. Puis les épépiner et les couper en dés. Tout cela est un peu long, je le reconnais, mais c’est la seule façon de réussir une bonne ratatouille. Lorsque chaque variété de légumes est mi-cuite et débarrassée dans un contenant différent, que les tomates fraîches sont coupées en dés et les gousses d’ail cru déshabillées et coupées en quatre, on peut enfin procéder au montage. Préchauffer le four à 180°. Dans un grand plat transparent, genre pyrex (c’est plus joli), mettre successivement les oignons, les poivrons, les courgettes puis les aubergines. Entre chaque couche déposer, çà et là, les lamelles d’ail. Terminer par les tomates crues, légèrement salées et aspergées de la dernière cuillère à soupe d’huile d’olive. Mettre au four pour environ 40 minutes, d’abord avec un papier d’aluminium sur le dessus. A mi-cuisson, ôter l’aluminium, appuyer délicatement avec une spatule sur la couche de tomates pour faire remonter le jus de cuisson. C’est mon « touillage » à moi. Puis poursuivre à découvert encore 20 minutes, tout en surveillant que les tomates ne brûlent pas, elles doivent confire. Au besoin, baisser un peu le thermostat et prolonger un peu la cuisson. La ratatouille est prête lorsque les tomates sont bien confites Lorsque la ratatouille est terminée et tous les légumes bien confits, il est temps de s’attaquer au bar. Laver les filets et ôter les éventuelles arêtes restantes. Mettre un filet d’huile d’olive dans une poêle et chauffer à feu vif. Déposer les filets de bar côté peau, assaisonner la chair et laisser griller sans remuer pendant 2 à 3 minutes. Vérifier avec une spatule, en soulevant légèrement un des filets, que la peau soit bien dorée, si c’est le cas, baisser un peu le feu, et retourner les filets côté chair pour 30 secondes, maximum. Débarrasser sur une feuille de papier absorbant. Il ne reste plus alors qu’à dresser à l’assiette la ratatouille surmontée de deux demi filets de bar et rehaussée d'un filet de crème balsamique. Mon conseil On peut ajouter un filet de jus de citron sur le poisson, mais personnellement, je trouve que c’est inutile car la légère acidité de la ratatouille est suffisante. La ratatouille peut se préparer la veille. Elle fait partie de ces plats qui sont même meilleurs réchauffés. Elle est également délicieuse froide : par exemple pour un déjeuner au soleil avec du poulet rôti ou mes petits filets de rouget.

  • Coup de projecteur sur la transmission culinaire : On cuisine bien plus avec ses enfants qu'avant

    Bonne nouvelle ! La transmission culinaire, celle héritée des parents et traditions familiales, et celle partagée avec ses enfants, est loin de décroître, selon une enquête réalisée en octobre par l’Interprofession des fruits et légumes frais (Interfel) en partenariat avec l’Ifop*. Sur fond de crise liée à la pandémie de Covid, l’étude révèle que seule une minorité de Français (25%) cuisine plus depuis le confinement, mais les comportements semblent évoluer davantage chez les parents. On cuisine aujourd’hui avec ses enfants bien plus qu’avant, en particulier les jeunes parents, et c’est d’autant plus le cas quand on a cuisiné avec ses propres parents ! Une majorité de Français affirme avoir cuisiné avec leurs parents (61%), mais à des degrés et des fréquences divers. Un point important de l’étude montre que la transmission culinaire intergénérationnelle constitue un phénomène récent et est loin de décroitre. En effet, plus les interviewés sont âgés, moins ils affirment avoir cuisiné avec leurs propres parents : 84% des 18-24 ans contre 57% des 50-64 ans ! La transmission apparait comme un cercle vertueux, une dynamique positive qui s’amplifie aujourd’hui : ▪ Plus on a cuisiné avec ses propres parents, plus on cuisine aujourd’hui, et d’autant plus avec ses enfants. Parmi les parents d’aujourd’hui, 84% déclarent cuisiner avec leurs enfants : 22% au moins une fois semaine, 31% deux à trois fois par mois et 31% moins souvent ▪ Et cette tendance s’intensifie fortement auprès des parents de 25-34 ans (86% au moins 1 fois par semaine), et ceux avec des enfants de 3 à 14 ans. Cette étude a été réalisée dans le cadre du programme européen « European Fraîch’Fantasy » ,destiné aux familles. Dans le cadre de ce même programme, Interfel avait organisé l'an dernier un atelier sur la transmission culinaire intergénérationnelle. Retour en images sur cette journée et sur les observations de Sandrine Monnery-Patris, chercheuse à l'INRA et spécialisée dans le comportement alimentaire chez les enfants. Crédit : © Programme European Fraîch’Fantasy / Interfel * L’étude a été menée auprès d’un échantillon de 1014 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, du 6 au 7 octobre 2020.

  • Galuska ou spätzle les fameuses pâtes hongroises

    Incontournables pour accompagner les différents plats hongrois en sauce de paprika comme les pörkölt et paprikas, les galuska (terme hongrois – prononcer « galouchka ») ou spätzle (terme germanique – prononcer « chpètzleu ») sont ces petites pâtes maison que l’on prépare et cuit au dernier moment. C’est un jeu d’enfant ! Chez nous, on les a toujours appelés « chpètzli »… mystère de la transmission orale ! Le rituel était immuable : Maman appelait l’une d’entre nous au dernier moment à la cuisine pour l’aider à les déposer délicatement dans l’eau frémissante. A deux ça allait plus vite ! J’ai continué à appeler Thibault ou Tristan en cuisine au dernier moment pour m'aider. Très récemment, j’ai trouvé sur internet un petit ustensile tout simple, en provenance directe de Hongrie, qui permet de les faire en un clin d’œil. Voici donc la recette à la façon de Maman, puis avec l’aide de cet appareil. Ingrédients pour 2 personnes 1 œuf 200 g de farine +/- 100 ml d’eau 1 pincée de sel Progression Dans une jatte, verser la farine, l’œuf et le sel. Mélanger en ajoutant progressivement l’eau pour arriver à une texture collante comme sur la photo. Inutile de laisser reposer, la pâte est prête. Porter de l’eau salée à ébullition dans une casserole puis : Selon la technique de Maman, prendre une grande cuillère, la tremper dans l’eau (afin qu'ensuite la pâte ne colle pas dessus) puis façonner des quenelles aussi petites que possible, en les déposant une à une dans l’eau bouillante. Elles se détachent toute seule au contact de l'eau. Recommencer jusqu’à épuisement de la pâte. Remuer de temps à autre l’eau pour éviter qu’elles n’attachent. Les galuska alias spätzle tombent au fond de l’eau et remontent très vite à la surface, signe qu’elles sont cuites. Les égoutter alors immédiatement dans une passoire puis les remettre dans la casserole. Elles sont prêtes. Avec l’ustensile adéquate, sorte de plaque métallique trouée, c’est beaucoup plus rapide. De plus les quenelles sont toutes petites, ce qui normalement constitue la quintessence de ces petites merveilles… Poser la plaque sur la casserole d’eau frémissante et y verser toute la pâte en une seule fois. Puis avec la petite corne (fournie avec l’appareil), racler la pâte par des mouvements de va-et-vient pour la faire s’écouler à travers les trous dans l’eau bouillante. Les petites galuska remontent très vite à la surface, signe qu’elles sont cuites. Les égoutter. c’est prêt. Les livres de cuisine hongroise préconisent de les passer sous l'eau chaude - afin qu'elles ne collent pas entre elles - puis de les mélanger à de la matière grasse chaude. Les plats en sauce étant suffisamment gras, Maman ne le faisait jamais, moi non plus. Il ne reste plus qu'à les dresser dans l'assiette avec pörkölt ou paprikàs. Mon conseil Maman a toujours fait nos spätzle à la cuillère. A l’époque, se procurer l’ustensile hongrois n’était pas évident (internet n'existait pas !). Alors évidemment, cette petite grille rend la tâche plus aisée, mais ce n’est franchement pas indispensable. Et si les galuska à la cuillère sont plus gros que la recette authentique hongroise ne le préconise, moi, franchement, je les préfère comme ça.

  • Potatoes au four

    Un accompagnement idéal pour mon hamburger et ketchup maison, bien sûr, les potatoes au four font aussi merveille avec une grillade, un rôti en cocotte, une omelette ou des moules marinières. Hyper simples et rapides à préparer, elles sont inratables et bien moins caloriques que les classiques frites. Ingrédients pour 3 personnes 6 pommes de terre moyennes de type celtiane, amandine ou roseval 2 cs d'huile d'olive 1 cc de paprika 1 cs d'herbes de provence sel, poivre Progression Laver soigneusement les pommes de terre, les essuyer puis les couper par la longueur en six. Dans un sac plastique, style sac à congélation, mettre l'huile d'olive, les épices le sel et le poivre. Ajouter les pommes de terre, refermer le sac et secouer vigoureusement et laisser reposer au moins 15 minutes. Préchauffer le four à 200°. Disposer les potatoes sur une plaque et enfourner pour 30 minutes. Remuer une ou deux dois la plaque pendant la cuisson. C'est prêt ! Mon conseil Ce mode de cuisson s'adapte à de nombreux autres légumes, racines notamment. Je cuisine souvent un mélange de carottes, céleri rave, potimarron, navets, le tout coupé en gros tronçons, avec quelques grosses échalotes et gousses d'ail, non épluchées. C'est facile, goûteux et diététique. A présenter tel quel sur la table !

  • Paprikás, pörkölt et variantes

    L’heure est venue pour moi de faire une terrible mais indispensable révélation. Chers enfants, chers neveu et nièce, chers amis, le paprikás (prononcer paprikache) que nous avons dégusté, année après année ensemble, qu’il ait été au poulet, au veau, au boeuf ou au porc… n’en n’était pas un. Il s’agissait en fait – roulement de tambour – de pörkölt (prononcer peurkeult). Mais je précise que moi aussi j’ai longtemps crû que ce que Maman nous cuisinait si régulièrement était du paprikás. Las ! Il s’agissait de pörkölt. J’ai découvert le pot aux roses en parcourant des livres de cuisine hongroise. La différence – infime, précisons-le tout de même – réside en la toute fin de la recette, puisque le vrai paprikás est un pörkölt auquel on ajoute un mélange de farine et de crème aigre. Vous me suivez ? Bref, voici donc la recette de pörkölt de Maman, alias notre paprikás à nous. Ingrédients pour 2 personnes 200 g de porc ou veau (dans l’épaule par exemple) ou de bœuf (type rumsteak), ou 1 poulet coupé en morceaux d'environ 2 à 3 cm, ou encore de pommes de terre, en version végétarienne 1 oignon 1 cs de paprika doux « édes » (fabriqué en Hongrie de préférence) ou moitié-moitié avec du paprika fort « csipös »… si on aime 1 grosse tomate pelée et épépinée (ou à défaut 1/2 cc de concentré de tomates + 1 cs d’eau) 1 petit verre de vin blanc (bon, ça c’était le truc de Maman, aucune recette hongroise ne le mentionne, mais j’adore) huile neutre type tournesol ou pépins de raisin (à l'origine la cuisine hongroise était au saindoux mais même Maman l'avait abandonné) sel Progression Couper la viande en cubes de 2 à 3 cm. Eplucher et émincer finement ou mixer l’oignon puis le faire revenir dans une casserole avec l’huile. Hors du feu ajouter le paprika puis la viande puis remettre sur le feu et mélanger brièvement. Verser le vin puis, à feu vif, faire évaporer l’alcool en remuant sans cesse. Baisser le feu, ajouter la tomate coupée en morceau ou le concentré de tomates (dans ce cas additionné de l’équivalent d’une cuillère à soupe d’eau). Laisser mijoter à feu doux une vingtaine de minutes, cela dépend de la grosseur des morceaux. Le pörkölt est prêt lorsque la viande est bien tendre et que la sauce a pris une belle couleur ambrée. A ce stade, quelle que soit la viande utilisée, il y a trois variantes possibles : Pörkölt traditionnel. Il se déguste tel quel avec des galuska ou spätzle (phonétique familiale : « chpètssli »). Le « véritable » paprikás. Il faut alors ajouter en fin de cuisson du pörkölt, un mélange composé d’une cuillère à soupe de farine dilué dans un peu d’eau. Porter à ébullition 2 mn, ce qui donnera à la sauce une consistance plus épaisse. Puis ajouter au moment de servir 2 cuillères à soupe de crème aigre (difficile à trouver en France, donc à remplacer par de la crème fraîche épaisse entière), sans laisser bouillir. A déguster également avec les galuskas/spätzle. Paprikás au riz (plat spécial de Maman). Ajouter au pörkölt du riz, remuer puis couvrir d'eau à hauteur, porter à petite ébullition et laisser cuire lentement à l’étouffée jusqu'à absorption complète du liquide. Mon conseil Le « vrai » paprikás est un plat délicieusement onctueux mais très riche. Le pörkölt, plus léger, n’a rien à lui envier car la saveur du paprika y est plus intense. Au final, c’est vraiment une affaire de goût... et un peu aussi de calories.

  • Tiramisu : la meilleure des recettes

    Le tiramisu classique – donc avec du café et du cacao – est selon moi, le seul, le vrai, l’unique, le meilleur. Encore faut-il que le dosage des ingrédients soit parfait. Ni trop sucré, ni pas assez, ni trop mou ni trop pâteux, aux arômes de café subtils mais pas prédominants… bref ! Voici la meilleure des recettes, trouvée sur le site italien Giallo Zafferano (jaune safran), que j’adore. Ingrédients pour 6 à 8 personnes 500 g de mascarpone 500 g de biscuits à la cuillère 6 à 7 tasses de café espresso très fort 100 g de sucre 4 oeufs Un peu de poudre de cacao amer Progression Préparer 6 à 7 tasses de café espresso très fort. Séparer les blancs des jaunes d’œufs. Fouetter les jaunes avec les sucres jusqu’à ce que le mélange blanchisse puis Incorporer le mascarpone. Monter les blancs en neige et les incorporer au mélange. Une fois le café tiédi et versé dans un plat, en imbiber rapidement les biscuits à la cuillère. Procéder au montage Tapisser le fond d’un plat en verre d’une couche de biscuits imbibés, bien serrés côte à côte. Verser la moitié de la préparation au mascarpone par-dessus et l’étaler. Puis remettre une 2e couche de biscuits imbibés. Recouvrir du reste de la préparation au mascarpone. Filmer et mettre au frais, de préférence la veille, mais au minimum 12 heures avant. Au moment de servir, recouvrir le tiramisu de cacao, en le saupoudrant à travers une passoire. Il n’y a plus qu’à servir !

  • Mes tomates farcies

    La recette des tomates farcies est dans toutes les familles, chacune avec son histoire, sa spécificité au gré du temps et des régions. Moi j'ai toujours reproduit celle, franco-italienne, de Maman. Non, elle n'utilisait pas des restes de viande cuite mais de la viande de porc fraîche (et surtout pas de la chair à saucisse trop forte en goût). Non, sa recette n'avait rien à voir avec les petits farcis du sud de la France - que j'adore par ailleurs. Je garde un souvenir tout en tendresse des tomates de Maman, qu'elle accompagnait de pâtes au beurre, parsemées de fromage râpé et d'une petite sauce tomate expresse maison. Bref, un plat maternant. Enfant, j'avais un faible pour les chapeaux bien grillés des tomates et je me souviens que - petite fille gâtée - je quémandais ceux de toute la famille qui me les donnait toujours... Ingrédients pour 2 personnes 4 belles tomates 300 g de viande de porc maigre haché (par le boucher) 50 g de mie de pain rassis 5 cs de lait 1 oeuf 1 gousse d'ail persil huile d'olive 2 cs de vin blanc 1 cc de sucre sel, poivre Progression Laver les tomates puis couper les chapeaux sur un quart de leur hauteur. Vider-les, mettre un peu de fleur de sel à l'intérieur, les retourner sur une planche recouverte de papier absorbant et laisser reposer (dégorger) environ 30 mns. Pendant ce temps, mélanger dans une jatte le porc haché avec l'ail pilé, la mie de pain (préalablement trempée dans le lait puis exprimée), l'œuf, le persil (il faut être généreux avec le persil), sel et poivre. Si possible, filmer et laisser reposer une dizaine de minutes au frigo pour que toutes les saveurs se mélangent. Préchauffer le four à 210°. Mettre les tomates dans un plat à gratin, les garnir de la farce et asperger d'huile d'olive. Ne pas mettre tout de suite les chapeaux sur les tomates. Enfourner pendant une heure mais au bout de 20 mns, quand la farce aura commencé à blondir, baisser le four à 200°, ajouter les chapeaux et quelques gouttes d'huile dessus. Terminer la cuisson. Sauce tomate express Ne surtout pas jeter la chair qui a été retirée des tomates. La couper grossièrement au couteau et la mettre à confire une quinzaine de minutes dans une casserole avec un peu d'huile d'olive, un oignon haché, un peu d'ail, l'équivalent de 2 cuillères à soupe de vin blanc, du sel, une pincée de sucre et de l'origan. Puis la passer ou la mixer. La sauce tomate ainsi obtenue peut soit accompagner les tomates farcies, servies avec des pâtes, comme Maman le faisait, soit servir à un autre usage. Mon conseil Les tomates farcies sont encore meilleures réchauffées donc ne pas hésiter à les préparer à l'avance et à les conserver, une fois refroidies, au réfrigérateur sous film alimentaire. Maman ajoutait de l'oignon haché dans la farce (les Hongrois mettent beaucoup d'oignon partout...), personnellement je n'en vois pas l'intérêt. Dans certaines recettes, la proportion de pain par rapport à la viande est plus importante. Moi je préfère une farce ferme donc riche en viande, affaire de goût.

  • Mon club sandwich

    Vous pensez peut-être qu’il n’est pas nécessaire de rédiger une recette pour faire un club sandwich. Détrompez-vous. Plus c’est simple, plus il faut se méfier des pièges. Deux règles d’or, selon moi : la qualité des ingrédients (pas de pain mie industriel) et une réalisation artisanale (pas de mayonnaise en pot). Pour le reste, c’est un jeu d’enfant ! Ingrédients pour une personne 6 tranches de pain mie (grand format) de boulangerie (haro sur Harry’s !) 2 œufs (dont un extra-frais pour faire la mayonnaise) 1 à 2 tranches de bacon (selon grosseur) 1/2 blanc de poulet 1 tomate (ou 4 tomates cerise) 2 feuilles de laitue ou d’endive huile neutre (tournesol, isio 4…) 1/2 cc moutarde Progression Faire une mayonnaise. Ca prend quelques minutes ! Un jaune d'œuf, une demi cuillère à café de moutarde, une pincée de sel, un batteur électrique et de l'huile neutre ajoutée très progressivement. C'est simple et tellement meilleur ! Cuire le deuxième œuf, dur, et griller le blanc de poulet (à la poêle ou au four). Griller également le bacon (30 secondes au micro-ondes entre deux feuilles de papier sulfurisé, ou classiquement à la poêle). Laisser le tout refroidir. Toaster les tranches de pain collées deux à deux afin qu’une seule face grille et que l'autre reste moelleuse. Couper les tomates, l’œuf, la moitié du blanc de poulet, la salade (ici l’endive car je n’avais plus de laitue). Pour le montage: tartiner chaque face non toastée du pain avec un peu de mayonnaise. Sur le premier niveau, déposer la salade et le poulet, sur le deuxième le bacon, les rondelles d’œuf et les tomates. Ajouter la troisième tranche de pain et écraser délicatement les clubs avec la paume de la main. Puis avec un grand couteau scie (genre couteau à pain), couper les club sandwichs dans le sens de la diagonale. Piquer des cure-dents dans chaque triangle.

  • Salade de concombres à la hongroise de Maman – uborkasaláta

    Toute simple, la salade de concombres à la hongroise se fait traditionnellement avec de la crème aigre (ou fraîche) et du sucre. Seulement voilà… Maman la faisait le plus souvent sans l’une ni l’autre ! Voici donc la recette de l’ « uborkasaláta » de Maman. Cette salade se sert le plus souvent en accompagnement d’un plat roboratif hongrois, style paprikàs ou gulyas. Moi j’aime bien aussi la proposer en entrée légère avant un plat plus consistant. Ingrédients pour 2 personnes 2 concombres (j’ai une préférence pour la variété Noa) 1/2 oignon doux (blanc ou rouge) sel, poivre paprika en poudre huile d’olive (Maman utilisait de l'huile d'arachide) vinaigre de vin Progression Laver et peler les concombres puis les débiter en rondelles fines. Les laisser dégorger au minimum 30 minutes avec du sel fin. Eplucher et couper en fines rondelles le demi-oignon. Une fois que les concombres ont bien dégorgé, les presser entre les mains, puis dans du papier absorbant pour retirer le maximum d’eau. Disposer dans un saladier avec une cuillère à soupe de vinaigre de vin et deux d'huile d'olive, du poivre et décorer avec une belle cuillère à café de paprika. Mon conseil Pour respecter à la lettre, l'uborkasaláta, ajouter 1/2 cc de sucre à la vinaigrette et substituer 1 grosse cs de crème fraîche à l’huile. On obtient ainsi la vraie salade de concombres à la hongroise !

  • Tartelette de tomates cerise

    Il reste un peu de pâte brisée maison conservée au réfrigérateur ? Voici une recette simplissime : une tartelette fine de tomates cerise. A servir en entrée ou en amuse-bouche. C’est hyper-rapide et léger. Servez-vous par exemple d'un reste de pâte de ma tarte aux fromages ? Ingrédients pour 1 petite tartelette : un reste de pâte brisée une poignée de tomates cerise une cs de moutarde forte sauge, thym, romarin… au choix sel, poivre Quelques gouttes d’huile d’olive Progression Etaler la pâte au rouleau aussi finement que possible et découper les extrémités pour obtenir un carré ou un rectangle. Piquer avec une fourchette, puis réserver au frigo le temps de préparer les tomates. Préchauffer le four à 180°. Laver et couper les tomates cerise en deux. Sortir le carré de pâte du frigo, le disposer sur une plaque allant au four et le badigeonner de moutarde. Ranger les demi-tomates, côté peau sur la pâte. Saler, poivrer, parsemer de quelques feuilles de sauge ciselées (ou autre plante aromatique) et de quelques gouttes d’huile d’olive. Enfourner une dizaine de minutes (cela va dépendre de la finesse de la pâtes). Mon conseil A déguster tiède ou froide, cette petite tartelette peut évidemment être réalisée en format tarte, ou au contraire découpée en bouchées apéritives. Succès assuré !

T&T tradition transmission
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